Après avoir gagné de haute lutte sa réintégration au sein du CD d’Argentan il y a 3 ans, le SPIP est désormais de trop !
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8 agents se partagent péniblement 3 bureaux sur l’aile administrative, sans compter l’ASS et le DPIP, et c’est bien là le problème. Face à un établissement qui ne cesse de s’agrandir côté détention, rien n’est prévu en revanche côté administratif.
Résultat, c’est le SPIP qui trinque.
La direction du CD envisage à présent de nous placer au cœur de la détention. Même le DPIP y a été exilé, loin de son équipe.
LA LIMITE EST FRANCHIE !!!!
– Des agents disséminés ça et là : quid de la cohésion d’équipe ?
– Libre accès pour les détenus aux bureaux des CPIP : quid d’un travail efficace et de la sécurité des agents,
– Libre accès pour les détenus aux dossiers de service : quid de la confidentialité ?
– Impossibilité d’assurer une réelle permanence à moins de passer 3 grilles de détention pour consulter les dossiers des autres collègues.
LE SPIP SERAIT DESORMAIS UN SERVICE PUBLIC INCARCERE EN « LIBRE-SERVICE ».
ATTENTION AUX RISQUES PSYCHO-SOCIAUX !!!
Nous rappelons que la direction de l’établissement n’est pas la hiérarchie du SPIP. Ce genre de décision nécessite une réflexion et une concertation : elle ne doit pas être imposée de manière dictatoriale !
Nous EXIGEONS qu’aucune décision ne soit prise quant à l’affectation des bureaux du SPIP au CD avant l’arrivée du nouveau DFSPIP de l’Orne en septembre prochain, et afin, qu’enfin, un dialogue et une concertation soient engagés.
La CGT SPIP d’Argentan, le 4 juillet 2016