SPIP de Meaux : autoritarisme d’un côté, brassage d’air de l’autre…

Déconsidération… Délaissement… Exaspération… Lassitude… Agacement…
Incompréhension…

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Nous ne savons plus comment qualifier les ressentis des agents de l’antenne de Meaux tant la situation se délite…
Quand des propos du chef d’antenne ne viennent pas perturber une organisation déjà floue et illisible sur le QNC, c’est un cadre de proximité qui pose des actes particulièrement difficiles à accepter pour les agents: convoquer en recadrage une PPSMJ sans prévenir le CPIP référent (d’ailleurs à l’heure où ce même cadre demande aux agents de remplir moults tableaux pour savoir où sont les agents et ce qu’ils font, le CPIP en question attend toujours la note relative à cet entretien) ; faute d’anticipation, réorganiser en urgence le secrétariat pour qu’un PA se rende au TJ déposer les rapports pour une CAP ; poser un lapin à un agent en partance (arrêt maladie en amont d’un congé maternité) qui l’attendait pour la revue de dossiers programmée – agent, notons-le qui a pris le temps de transmettre à l’équipe un tableau récapitulatif de son effectif…
Enfin, si un agent de retour après 3 mois d’arrêt (pour l’effectif duquel les agents ont dû relancer par trois fois la direction pour avoir des directives sur la gestion des dossiers), a bien été reçu par le chef d’antenne, ce dernier n’a pas été capable de lui dire quoi que ce soit sur sa reprise, il y aurait un changement de secteur, avec des mesures « simples » – est-ce là une nouvelle catégorie de mesures ? Comment l’agent, qui n’attend que de revenir au service depuis plusieurs semaines, doit-il le comprendre, qu’il n’est pas capable de reprendre son effectif ?

Si vous voulez d’autres exemples, nous pouvons vous en donner, ce n’est malheureusement pas nouveau, vous êtes informé de ces difficultés.

Vos agents, Monsieur le DFSPIP, ne travaillent que parce qu’ils sont soudés, qu’ils se respectent, ils ne travaillent que parce qu’il ont foi en leur métier et ont conscience de la responsabilité qu’ils portent envers la société.
On ne saurait en dire autant de nos cadres, qui semblent s’octroyer tous les pouvoirs ou rester aux abonnés absents malgré les multiples relances, sollicitations et attentes exprimées par leurs agents.

Il semble que l’adage « il vaut mieux être seul que mal accompagné » s’applique ici parfaitement Monsieur le DFSPIP car vous ne pourrez éternellement vous reposer sur la bonne volonté de vos agents, nous espérons que la réunion du 25/04/2023 avec la direction d’antenne et le siège portera ses fruits.

Les représentants du personnel
CGT Insertion Probation
SNEPAP-FSU