Le SPIP d’Alençon, carencé en CPIP, a bénéficié d’un emploi contractuel d’une durée de 6 mois, renouvelé une fois. Quel privilège ! Sachant que cet agent remplace un départ à la retraite d’un CPIP titulaire, dont le poste n’a pas été proposé au mouvement national….A noter qu’en surplus, outre ce départ à la retraite, le service compte actuellement deux autres postes vacants : un départ pour avancement et une absence pour congés maternité.
Le contrat de la dite contractuelle arrive à son terme le 31.10. N’ayant pas de réponse quant à la suite donnée à la demande de renouvellement de ce contrat, à moins de trois semaines de la fin de ce contrat, nous avons interpellé syndicalement la Direction des Ressources humaines de la DIR de RENNES ; il nous a été répondu que le contrat était renouvelé pour deux mois et prendrait donc fin le 31.12.2017. Bonne année !
Nous restons perplexe devant un tel cadeau qui ressemble plus à une aumône qu’à une réelle réponse à la prise en compte des difficultés d’un service ; mais qui surtout traite un agent de manière inhumaine et inacceptable !
Nous ne saurions accepter une telle maltraitance institutionnelle qui instrumentalise cet agent et l’ensemble du service dénonce cette décision.
De ce fait, nous ne saurions poursuivre les différents groupes de travail mis en place :
– programme de désengagement de la violence à la maison centrale de Condé sur Sarthe ( début prévu en Novembre 2017)
– parcours de citoyenneté ( début prévu en Février 2018)
– rencontres auteurs-victimes
Au regard de cette fin de contrat, nous sommes dans l’incapacité de nous projeter en termes d’organisation de service au delà de 2017, et cela, c’est un fait !!
Alors que l’on nous demande de nous impliquer encore plus intensément dans les suivis des PPSMJ, et que dans son discours de présentation de budget, la Garde des Sceaux rappelle la nécessité de favoriser l’action des SPIP ; une telle décision contradictoire ne peut que nous ulcérer.
La CGT SPIP Basse Normandie et le SNEPAP-FSU
Le 17 octobre 2017