Il y a à peine 15 jours, lors d’une audience syndicale, le nouveau DFSPIP du Nord informait de sa volonté
de faire passer des consignes de « bienveillance et de soutien » à ses cadres envers leurs équipes, ce
dans un contexte dénoncé de management toxique et de brutalité managériale grandissante sur
notre département.
La consigne ne semble pas être arrivée jusqu’à l’Alip de Valenciennes.
Ou alors, nos cadres de « proximité » ont décidé d’achever leur passage parmi nous avec toujours plus
de mépris et de violence, marque de fabrique d’une direction coupée de ses agents et incapable
d’entendre la contradiction sans ensuite leur en faire payer le prix fort.
En témoigne leur gestion catastrophique des derniers incidents de service.
Des agents en pleurs ?
On s’enferme dans le bureau, ça finira bien par passer, ou alors on ricane ouvertement de la situation.
Des échanges verbaux beaucoup trop musclés entre collègues ?
On conseille aux concernés de se mettre en arrêt, sans organiser de rencontres pour crever l’abcès, ni
en tirer un quelconque enseignement sur le fait que la situation était prévisible et aurait pu et dû être
gérée en amont.
Ces exemples récents font malheureusement écho à une gestion sans aucune empathie, sans ligne
directrice ou garantie d’une égalité de traitement, depuis maintenant plus de 2 ans… et c’était déjà le
cas à l’Alip de Lille !
Quand quelqu’un part, on sait ce qu’on perd mais on ne sait pas ce qu’on gagne.
A l’ALIP de Valenciennes, on sait ce qu’on gagne, soyez-en assurées.
Bon courage aux prochains sur la liste à moins que quelqu’un ne réagisse enfin !!!
A Valenciennes, le 03/02/23.
La CGT EPI 59/62
Nous n’oublions pas non plus la responsabilité de la DISP et ses services RH, qui,
par leur politique de l’autruche laissent pourrir des situations d’agents jusqu’à ce qu’ils craquent !