A l’heure où dans toute la France les AG fleurissent et la colère monte dans les SPIP, les CPIP du SPIP de Toul s’associent pleinement au mouvement et refusent le dédain affiché par l’administration à notre égard. Sans nous, aucune refonte de la profession n’est possible, or notre réalité professionnelle nationale est toujours plus intenable :
– charges de travail démentes mais accumulation des priorités,
– perte de sens et souffrance au travail,
– ravages de la pré affectation
et localement inquiétante :
– 3 ,8 contre 6 ETP théorique, pas de feuille de route
– recrutement de 2 contrat civiques sans encadrement à compter du 1er mars,
C’est pourquoi nous exigeons :
- L’ouverture de négociations statutaires pour la filière insertion et probation dans un calendrier établi et à échéance raisonnable,
- une revalorisation indemnitaire dans les mêmes proportions que pour les autres
filières, - l’exclusion des corps particuliers de la filière insertion et probation du RIFSEEP,
- la suppression de la pré-affectation dès la prochaine promotion de CPIP,
- l’égalité de traitement des ASS ayant intégré le corps de CPIP pour le calcul de la
pension de retraite , - un plan de recrutement massif permettant un véritable renforcement des
ressources humaines, tous corps confondus, dans les SPIP et la mise en place
d’organigrammes.
Localement, et dans ce contexte, les CPIP du site de Toul informent que , pour assurer leurs missions dans une «relative» quiétude, ils s’en tiendront aux textes qui régissent leurs missions :
- Attribution des arrivants par la hiérarchie et fin de l’auto saisissement
- Entretiens dans un « délai raisonnable »
- Transmission de nos synthèses de manière sécurisée via APPI, et en vertu du code,
- Participation à la CAP
- Transmission d’avis écrit via Genesis pour les autres commissions, quand cela est possible
- Accueil et encadrement de l’élève – CPIP, programmé de longue date, mais de personne d’autre
- Boycott de toutes les autres réunions: pré débat, institutionnelles, partenariales…
Sans réponse rapide et adaptée de notre administration,
Sans revalorisation statutaire,
Sans soutien de notre hiérarchie départementale et interrégionale, et PRIORISATION écrite de nos tâches et missions,
L’équipe risque fort d’adopter l’adage de son DSPIP : « a minima, en mode dégradé, par intérim
Toul, le 26/02/2016