Bilan de l’opération : une iniquité de traitement et une organisation de service déstabilisée
Notre psychologue, contractuelle depuis bientôt 3 ans, a appris il y a peu qu’elle ne se verrait pas titularisée sur son poste après avoir obtenu le concours. Notre service est sous le choc !
L’Administration ne semble pas s’émouvoir de la violence ressentie par ses agents lorsque de manière brutale, elle change les règles du jeu en cours de partie.
En fin d’année, l’administration est restée silencieuse face aux demandes de clarification des agents et des SPIP sur les conditions du concours de psychologue.
L’an dernier, les lauréats.tes du concours externe déjà en poste en tant que contractuels.elles, se sont vus.es titularisé.es sur leur poste.
Or, les règles ont changé pour les externes cette année, sans en avertir les premiers concernés, ce qui conduit à des situations inhumaines pour certains agents, et ubuesques pour les services.
Encore plus injuste, cette année, certains voient leur poste proposé à l’amphi d’affectation (2 de la DAP et 10 de la PJJ a minima) et d’autres, comme notre psychologue, sont oubliés. Le poste de psychologue au SPIP 49 n’est en effet pas proposé à l’affectation, malgré les alertes de notre direction et des syndicats ; alors même que le contrat sur ce poste se termine bien avant la prise de poste. En conséquence, il y a iniquité de traitement et le SPIP 49 va perdre un agent essentiel au bon fonctionnement du service public.
Nous rappelons qu’au SPIP 49, la psychologue intervient sur plusieurs champs : groupe d’analyse des pratiques, soutien dans l’accompagnement des suivis individuels, participation aux CPI, construction de projet de service, supervision dans les actions collectives que ce soit en milieu ouvert ou en milieu fermé. Notre psychologue a apporté un regard riche et qualitatif dans l’ensemble des projets menés sur les dernières années et a su gagner la confiance des agents. Son accompagnement est indispensable au SPIP49. Cette perte est très préjudiciable à l’organisation de notre service qui est très engagé dans la prévention de la récidive au travers des actions collectives.
L’administration ne s’inquiète pas de la qualité et de la pérennité des projets de service. Encore une fois, la désorganisation, le manque de constance et le mépris de notre administration pour ses agents vont avoir un impact sur tout un service.
Assez de maltraitance et de mépris !
Nous demandons que le poste de notre psychologue lui soit proposé lors de l’amphi d’affectation ce lundi 29 Janvier