L’annonce de votre nomination à la Direction du SPIP 13 avait engendré un certain enthousiasme parmi les agents . Un DFPIP issu de la filière était plutôt prometteur ! Malheureusement , l’amertume aujourd’hui est à la hauteur des espérances que beaucoup d’entre nous avions fondées. Peut-être nous surprendrez vous , en abordant la nouvelle composition de cette instance , dans le respect des principes du dialogue social, mais honnêtement nous y croyons peu.
Le bilan des quelques années passées ici s’avère peu glorieux . Les agents du SPIP 13 n’ont jamais été aussi malmenés ; le dialogue social est un dialogue de façade . Vous n’écoutez pas sérieusement les demandes, les inquiétudes, les alertes qui vous sont renvoyées .
Les réorganisations de service sont menées « tambour battant » faisant fi des risques psycho-sociaux. Les groupes de travail sensés accompagner la réflexion ne sont en fait qu’une chambre de validation de projets pré-établis, à l’instar de ce qui s’est passé sur le Milieu fermé de Marseille.
A vous entendre, les agents n’ont que des devoirs et bien peu de droits. Le Droit à la formation, à la promotion sociale et au respect des conditions décentes de travail entre autre, ne sont ici qu’une vague utopie . On comprend que vous ne respectiez pas vos agents, tâchez au moins de respecter les plans d’action ministériels qui défendent ces principes ! Rassurez vous , nous avons bien compris que le management par objectif ne concerne pas ces domaines précis !….
Sachez -le , les agents du SPIP 13 , tous corps confondus sont épuisés par ces conditions de travail et regardent avec une profonde inquiétude les travaux actuels conduits par la DAP, dont nous ne doutons pas qu’elles nous seront imposées avec brio .
Par ailleurs l’arrivée des nouveaux collègues annoncée comme salvatrice pour septembre permettra seulement de se rapprocher d’un effectif théorique actuel : selon les chiffres de la DISP de février 2015, il y a un différentiel de 22 CPIP entre les effectifs théoriques et l’effectif réel sur le département . Et que dire de la situation catastrophique des personnels administratifs !…
Nous le savons, vous allez nous dire que vous n’êtes pas comptable de la situation . Vous allez nous dire aussi que vous n’êtes pas satisfait de certains de vos cadres et qu’ils ne font absolument pas le travail que vous leur demandez . C’est vrai, ils ne sont pas toujours bons ; parfois même…. franchement mauvais ! ( Ce qui ne les empêche pas toutefois d’être nommés Chefs d’antenne ). Mais n’est-ce-pas facile de vous dédouanez ainsi alors que vous n’avez vous-même aucune ligne directrice, que vous naviguez à vue et que vous êtes le « roi » de la délégation .
Monsieur le DFPIP , franchement, un autre management est possible !
Nous n’avons pas totalement perdu l’espoir de retrouver de l’enthousiasme et de la sérénité dans notre travail mais peut-être devrons attendre , pour cela, votre départ .
Marseille , le 30 Mars 2015