Dès l’annonce de la date de réintégration des locaux du SPIP en détention, les agents du SPIP ont pu faire remonter, de manière formelle, lors des réunions d’antenne et de secteurs, et informelle avec leurs cadres, leur inquiétude concernant la pénurie de casiers mis à disposition des personnels à l’extérieur de la maison d’arrêt.
En effet, nombreux sont les personnels du SPIP à utiliser quotidiennement les transports en commun pour se rendre sur leur lieu de travail, en y passant un temps considérable de leur journée.
Pour exemple un trajet Paris- Fleury dure en moyenne 1h30, ce qui peut amener certains agents à passer plus de 3h par jour dans les transports en commun, et ce, sans compter les divers aléas pouvant alourdir sévèrement ces temps de trajet. Les personnels du SPIP ne comptent déjà pas leurs heures de travail, et ces temps de trajet affectent leur vie privée de manière certaine !
Il a été répondu par notre encadrement, à plusieurs reprises, aux personnels du SPIP, que le nécessaire serait fait en temps et en heure pour leur permettre d’avoir accès à des casiers afin de déposer leurs effets personnels, notamment leurs téléphones portables.
Il paraît déplacé de demander à un agent s’investissant déjà bien au delà de ses missions de renoncer à se munir d’un moyen de communication essentiel dans un temps qui n’est pas comptabilisé sur son temps de travail !
Notre déception n’en fut que plus amère lorsque nous avons découvert qu’il y a 2 semaines lors de l’intégration des nouveaux locaux, aucun casier supplémentaire n’avait été mis à disposition pour le SPIP. La seule solution proposée fut d’utiliser le coffre d’une voiture de service à heure fixe pour déposer les effets personnels des agents. Nous sommes aujourd’hui encore en attente des clefs des casiers, apparemment livrés sans ces dernières…
Tout ceci vient s’ajouter à la longue liste des éléments de frustration déjà connus par les personnels du SPIP et les conséquences de cette absence d’anticipation ont malheureusement été bien réelles : une collègue CPIP décidant d’utiliser, face à l’absence de casiers disponibles ceux de l’accueil famille, vit son téléphone volé au bout du 2e jour!
Nous nous interrogeons sur le soin apporté à la surveillance des casiers de l’accueil famille,car il apparaitrait que ces vols soient chose courante dans cet espace. Ces vols auraient touché des avocats et des familles. Comment est-il envisageable que cette situation soit tolérée ?
La CGT Insertion et Probation regrette cette situation et espère que le SPIP sera très prochainement destinataire des clefs des casiers dédiés !