Le 3 novembre dernier, les organisations syndicales du SPIP 84 vous interpellaient par le biais d’une lettre ouverte au sujet du télétravail. Nous les rejoignons en tout point.
Au sein du SPIP 13, depuis plusieurs mois déjà, et bien avant la crise sanitaire que nous connaissons, une volonté claire d’initier une réflexion sur cette question a été exprimée. Des travaux associant les agents ont débuté. Ces discussions, aussi intéressantes et importantes soient-elles, se
heurtent néanmoins à deux réalités :
– celle de l’absence de dotation matérielle, tout d’abord ;
– et celle de l’urgence qu’appelle la situation sanitaire, ensuite.
Près de 8 mois nous séparent du début du premier confinement. Optimistes, nous pensions que notre Administration tirerait les leçons de ses erreurs. Il n’en est rien ! Le réalisme nous rappelle à l’ordre : un second confinement a été décidé et nous voilà dans une situation identique à celle de mars.
Depuis le 29 octobre 2020, la Ministre de la transformation et de la fonction publiques pose le principe selon lequel le télétravail est dorénavant la règle pour l’ensemble des activités qui le permettent. Sans conteste, certaines de nos tâches peuvent être effectuées à distance. Et pourtant…
nous continuons de déroger à la règle ! Dans nos services, le nombre d’ordinateurs portables fonctionnels reste dérisoire. Ce manque flagrant d’anticipation a une conséquence inacceptable : celle d’exposer les personnels sur le terrain.
Ainsi, à l’instar d’autres services déjà livrés en matériel, nous exigeons que chaque agent volontaire pour être placé en télétravail, tout corps confondu, puisse être doté d’un ordinateur portable individuel dans les plus brefs délais.
Ce n’est que par ce biais que nous pourrons répondre à deux impératifs : la poursuite aménagée de nos missions de service public et la préservation de la santé des agents qui œuvrent à leur réalisation.
Le bureau local de la CGT SPIP 13