Décembre 2019 - Mars 2020 / mobilisation contre la réforme de la mobilité :
Fin 2019, une mobilisation de plusieurs semaines s’est engagée dans les SPIP contre la casse du fonctionnement de la mobilité des titulaires. Le ministère prévoyait la remise en cause totale du tableau de mutation par points appliqué jusqu’ici et approuvé par les très grande majorité des agents. Ce système, régie par un barème de cotation connue de tous, permettait en effet une lisibilité des mobilités validées par l’administration garantissant le traitement équitable de chaque agent. La mobilité sur lettre de motivation, CV et entretien voulue par le ministère a été massivement rejetée par les personnels. La CGT insertion probation, a obtenu dans le cadre des négociations autour de ce projet la conservation d’un système de cotation pour la mobilité des CPIP pour 2021 (qui devrait d’ailleurs être finalement maintenu pour les années à venir).
1er février 2018 : manifestation parisienne pour l'application de la réforme statutaire
Le 1er février 2018, à l’appel de la CGT insertion probation, les personnels des SPIP étaient plus de 500 à battre le pavé parisien de nouveau pour exiger le respect de la parole de l’Etat, et ainsi l’application immédiate de la réforme statutaire adoptée en Comité Technique Ministériel le 5 mai 2017 et issue de la mobilisation de 2016.
Mouvement de 2016 : manifestation nationale du 10 mai 2016 et mobilisation dans les services
En 2016, durant 6 mois dans les SPIP, la CGT insertion probation, organisation syndicale majoritaire, a su mener une longue lutte en intersyndicale. La CGT insertion probation aux côtés des personnels, privés du droit de grève, a été force de propositions de modalités d’actions imaginatives, telles que semaine SPIP mort, occupation des SPIP, campagne d’alerte à la presse et aux élus, manifestation nationale rassemblant un tiers de la profession à Paris sous une pluie battante… Cette lutte a permis l’avancée d’un grand nombre de revendications historiques de la CGT insertion probation : l’accès à la
catégorie A pour les travailleurs sociaux, l’abandon de la pré-affectation, la revalorisation du pouvoir d’achat et une solution globale pour la retraite des Assistants de Service Social.