http://www.cgtspip.org/wp-content/uploads/2020/01/AIX-MO-CR-AG-07.01.
La Fonction Publique fait face à des attaques sans précédent dans ses grands principes : les agents du SPIP d’Aix-en-Provence milieu ouvert, syndiqués et non syndiqués, se mobilisent pour la défendre.
Comme annoncé dans notre tract du 19/12/2019, nous avons tenu une AG en cette
rentrée 2020 (le 7/01).
Aujourd’hui, nous avons voté la poursuite de la mobilisation à l’unanimité des
membres présents, syndiqués ou non. Nous reconduisons les modalités de
décembre :
* Nous serons SPIP en colère jusqu’à la prochaine AG. Seules les urgences
feront l’objet de transmissions au SAP.
* Nous ne participerons à aucune réunion.
* Nous nous assurerons de la visibilité de notre mouvement par la
diffusion de tracts à nos partenaires, aux élus locaux ainsi qu’à la presse.
* Nous porterons un brassard « CPIP en colère »
Nous demandons l’organisation d’une ou plusieurs journées nationales de défense
des SPIP.
Rappel des origines : La loi de transformation de la fonction publique (07/2019). Une remise en
cause de notre statut de fonctionnaire et des règles de mobilité.
La mobilité avant la réforme :
- Mutation volontaire
- Décision prise en CAP en présence des représentants syndicaux
- Critères objectifs (ancienneté, situation personnelle…) avec un système à points
La mobilité dès 2020 : - Application de règles issues du privé (lettre de motivation, CV, transmissions des dernières évaluations)
- Disparition des critères d’ancienneté et de la prise en compte des situations personnelles
- La transmission des demandes de mutation dépendra du bon vouloir des cadres de proximité. Les
demandes pourront être bloquées pour nécessité de service. - L’examen de la candidature dépendra également des cadres des services où nous souhaitons muter. Les demandes pourront être écartées sans motivation particulière, rendant tout recours difficile.
La mobilité dès 2021 :
- Il nous sera posé une obligation de rester sur un poste un minimum d’années – 2 ans sur la première
affectation / 3 ans sur les mutations suivantes - Une obligation de mobilité au bout d’une période de 10 ans
Il nous est fait savoir que ces durées ne sont pas définitivement fixées, mais nous n’en voulons pas !