Tract du 13 mai 2016
La quasi totalité des CPIP du SPIP de Paris ont participé à la manifestation nationale du 10 mai 2016. Face au mépris affiché et en l’absence d’avancées significatives, nous avons décidé la poursuite du mouvement.
Les collègues du CSL viennent d’apprendre qu’ils font partie d’une expérimentation dans le cadre de la politique nationale de lutte contre le phénomène de radicalisation. Il leur ait demandé d’expérimenter des grilles d’évaluation du risque de radicalisation et de participer aux Commissions Pluridisciplinaires Uniques (CPU).
Si les CPIP ont un rôle à jouer en matière de détection de la radicalisation, pourquoi le Ministère affiche son mépris et ne répond-t-il pas à nos revendications légitimes ?
Les CPIP affectés au CSL ne souhaitent donc pas s’inscrire dans ce dispositif tant que des avancées significatives ne seront pas annoncées.
Les modalités d’actions se poursuivent :
• le port d’un brassard pour rendre visible le mouvement.
• L’inscription d’une phrase-type à la fin de chaque rapport, mail, ou tout autre écrit professionnel. “Actuellement en mouvement, les personnels du SPIP de Paris ne transmettront que des rapports a minima jusqu’à l’ouverture de négociations indemnitaires et statutaires pour la filière Insertion et Probation.
• le boycott des réunions de service et des réunions partenariales.
• la mise en place de régularisations systématiques de nos badgeages sur Origine tous les jeudi à compter du 21 avril 2016 et la justification de ces régularisations par la mention : « j’ai oublié comme l’AP nous oublie. »
PROCHAINE AG le 17 mai 2016
MAINTENONS NOS ACTIONS !