L’antenne de Sens du SPIP de l’Yonne est sidérée et médusée de constater que le poste
devenu vacant suite à un départ en retraite en juillet 2018 n’a pas été publié à la CAP.
Notre charge de travail est divisée par 9 (8,8 ETP) au lieu de 10. Nous n’avons pas
constaté de baisse d’activité. Nous avons continué de mener le suivi individuel des
PPSMJ et mener des actions collectives (organisation et animation) : PPR, stage de
citoyenneté, 2 TIG collectifs, stage dangers de l’alcool au volant, action insertion par la
revalorisation personnelle (13 séances). De plus, nous avons formé 3 élèves en 2018,
sans compter les stagiaires hors institution qu’il nous arrive d’accueillir.
A cela s’ajoute la permanence secrétariat assurée par les CPIP une journée par
semaine et durant les congés de notre seule secrétaire à 80 %.
En stock actuellement 1027 mesures mais d’après les informations transmises par la
Juge d’Application des Peines 100 dossiers 723-15 qui doivent arriver et à peu près
autant d’autres mesures. Avec le déploiement du RPO1, le développement prévisible de
l’ARSE et les conséquences de la publication de la loi justice, le maintien du dixième
poste se justifie totalement.
Grosse surprise lors de la publication de la note de mobilité pour la CAP des CPIP qui
aura lieu du 17 au 19 avril 2019 : seuls 209 postes sont ouverts. C’est mathématique, il
y a 286 stagiaires dans la CPIP 22. Il devront choisir leur affectation parmi les postes
vacants issus de la CAP. Il est incompréhensible qu’il n’y ait pas a minima 286 postes
proposés à la mobilité.
L’ensemble des personnels de l’antenne de Sens exige la publication d’un poste, les
agents estiment ne pas avoir démérité et veulent conserver des conditions de travail
décentes ! Pour nous, il paraît évident au vu des postes proposés qu’un rectificatif va
être publié alors ne nous oubliez pas !
Fait à Sens, le 30/01/2019
L’ensemble des personnels syndiqués et
non syndiqués de l’antenne