Nous attendions le Père-Noël (cf déclaration liminaire CSA 14.12.2023), et c’est le Père Fouettard qui
est passé au SPIP 16 et nous a apporté son lot de sanctions :
- L’absence de communication embolise le service : alors que nous signalons à notre direction,
depuis des années, des dysfonctionnements structurels, aucune réponse n’est apportée. - L’absence de restitution du bilan de l’autocontrôle auprès de l’équipe, et l’absence d’action mise
en place conformément aux préconisations. - Les actions collectives sont reportées ou annulées, par défaut d’organisation, d’investissement, de
suivi, d’accompagnement de l’équipe et de soutien de la part des cadres. - Alors que nous demandons l’attribution des références transversales, elles ne sont pas attribuées,
par l’absence de réflexion des cadres, sur ce sujet. - Le partenariat est abandonné par la Direction : absence de signature des conventions, ou
conventions signées sans en informer l’équipe (cf tract Comment apprend-on la signature d’un
nouveau protocole au SPIP de la Charente ?). - Quand elles ont lieu, les réunions de services sont le théâtre de cette parodie : « nous vous
entendons » , « nous y travaillons », mais… pas d’action, pas de réponse, un silence qui favorise un
sentiment d’abandon et d’insécurité des personnels. Aucune décision n’est prise. - Le dialogue social n’a de dialogue que son nom…
Et pour les étrennes ? Une note de service restreignant le droit des agents à congés, imposant la
présence de 50 % des personnels par corps, en essayant de nous faire croire que c’était une
obligation textuelle.
Contre-exemple : pendant les vacances de Noël, un cadre, DPIP Stagiaire, seule au service sur une
semaine entière.
Une règle avec exception pour les cadres donc !
En clair des problèmes sans solutions et des solutions sans problème.
En effet, pourquoi s’acharner à modifier une organisation qui fonctionne, surtout quand autant de
dysfonctionnements constatés ne trouvent aucune réaction ?
Le meilleur moyen d’augmenter les risques psychosociaux chez les agents du SPIP 16 !
Là où nous demandons, dialogue et respect, nous recevons, autoritarisme, absence d’anticipation,
absence d’organisation, absence de reconnaissance.
Les CPIP ne peuvent plus travailler en auto-gestion. A quand une direction qui fait son travail en
respectant son équipe ?