Un projet de loi « relatif à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure » sera examiné au Parlement en septembre dans le cadre d’une procédure accélérée qui fait en partie suite à l’affaire Sarah Halimi. Sur cette affaire, les syndicats CGT de la Pénitentiaire, de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), des Chancelleries et services judiciaires, de l’Insertion et de la probation, des Affaires sanitaires et sociales (SNASS CGT) et de la Commission nationale de la psychiatrie (CNP) de la Fédération CGT de la santé et de l’action sociale, souhaitent non pas revenir sur la justice mais bien sûr les conséquences d’une action politique dictée par l’émotion ; le fait divers. Nous dénonçons une nouvelle fois la récupération honteuse d’un drame par diverses personnes peu scrupuleuses voir crapuleuses à des fins politiciennes et électoralistes.
L’affaire Sarah Halimi a fait couler beaucoup d’encre, dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans la presse écrite et numérique. L’affaire Sarah Halimi a également amené de nombreuses prises de position politiques, de femmes et d’hommes politiques, de femmes et d’hommes d’État donc, qui par leur fonction auraient dû s’abstenir de tout commentaire en ce qui concerne les affaires judiciaires, dans le respect du principe de séparation des pouvoirs, principe inhérent et indissociable de la démocratie. L’affaire Halimi a aussi déplacé des foules, des foules indignées, dont la colère prenait racine dans la croyance d’une Justice partiale et laxiste, discours largement relayé par ces personnages politiques, par les médias, les réseaux…
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