La CGT SPIP avait demandé lors du dernier CT SPIP du 3 novembre (http://www.cgtspip.org/compte-rendu-du-ct-spip-du-3-novembre-20/ ) la possibilité de reprendre les permanences délocalisées, à la condition préalable que les locaux de permanence délocalisée présentent des conditions permettant de garantir la sécurité sanitaire des agents comme des publics.
Les arguments principaux avancés étaient:
– éviter de contraindre des agents à être au service alors que la priorité première est de limiter la présence d’agents au strict minimum
– permettre à des agents qui sont en bureau partagé d’occuper un espace de travail, seul, et dans des conditions plus propice à garantir leur sécurité sanitaire
– éviter les déplacements des personnes prises en charge compte tenu des difficultés de transport mais aussi afin de ne pas amener trop de personnes à patienter en salle d’attente, salles d’entretiens ou tout simplement se croiser
– assurer la continuité du service public de proximité
La DAP, par la voix du Directeur de l’AP, nous informe ce jour faire droit à nos demandes et qu’ainsi, les permanences délocalisées vont pouvoir reprendre aux conditions suivantes:
– que l’agent soit volontaire
– que les chefs de service, sur l’avis conforme des directeurs interrégionaux, après s’être assuré auprès du responsable des locaux d’accueil de l’application de l’ensemble des mesures de protection sanitaire imposées aux services pénitentiaires (nettoyage, désinfection et aération régulière des locaux, dispositifs de séparation, organisation des locaux permettant le respect des règles de distanciation, mise à disposition de solution hydroalcoolique, etc.)
La CGT se félicite de cette première avancée dans l’intérêt des personnels et des personnes suivies.
Restons combatifs pour que d’autres suivent!!