Les CPIP du SPIP du Nord, Antenne Milieu ouvert de Douai, syndiqués et non syndiqués se sont réunis début novembre.
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Le constat est clair. Comme dans les autres antennes du Nord, les moyens qui nous sont alloués ne nous permettent plus d’effectuer nos missions dans de bonnes conditions.
A l’antenne de Douai, tout se dégrade :
– les locaux inadaptés (maison d’habitation sur deux étages) pour une équipe de 16 personnes : sécurité inexistante, serrure des toilettes cassée, chasse d’eau défectueuse, distributeur de savon en panne, relents des canalisations qui nous accueillent souvent le matin, cave où se trouve les archives souvent inondée, fuites diverses et notamment par une fenêtre qui donne sur l’escalier en marbre qui devient très glissant,
Le déménagement qui nous est promis depuis 4 ans maintenant est toujours reporté avec des informations contradictoires qui nous arrivent sans cesse
– L’antenne qui est divisée en deux équipes (MO et MF) ne peut se réunir entièrement au service sous prétexte que le plafond du 2ème étage ne peut soutenir autant de personnes et risque de s’écrouler (d’ autres réunions s’y déroulent pourtant sans inconvénient et sans alarme…)
– Les box d’entretien (4 pour 16 personnes) ce qui nous oblige à travailler désormais par « équipe » (une partie le matin et l’autre l’après-midi en alternance), pour information la « sécurité » des boxs consiste uniquement en une alarme reliée au secrétariat-accueil
– l’envoi du courrier qui a dû se faire avec les moyens du bord en juillet/août car nous n’avions plus d’encre dans la machine à affranchir
– La pause déjeuner qui devient le parcours du combattant et oblige une partie de l’équipe à migrer en salle de réunion où un second micro-onde a été installé
– les heures de ménage qui ont été divisées par deux et laissent nos locaux dans un état plus que sommaire
– Petites fournitures qui deviennent des denrées rares : doit-on acheter nos agendas et calendriers pour 2016 ou les faire nous-mêmes ? la réponse semble être oui : plus d’argent dans les caisses.
A tout cela s’ajoutent les actions collectives que l’on doit mettre en place (?), le contrôle technique des véhicules à faire, les ampoules électriques qui claquent les une après les autres sans être remplacées.
Nous avons eu plusieurs visites dans le service concernant l’hygiène et la sécurité en 2015, aucun retour de ces visites ne nous a été formalisé…
Nous avons également eu la visite de notre DFSPIP pendant l’été, une autre visite devait avoir lieu en septembre…. nous n’avons vu personne…..
Le sentiment d’abandon qui nous anime n’est rien en comparaison à ce qui nous attend encore.
Jusqu’à présent nous nous sommes tus mais trop c’est trop.
Le ras-le-bol est palpable ainsi que notre détermination !
Le, 20.11.2015