Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs,
Hier 18 septembre, ont eu lieu les obsèques de notre collègue Christophe adjoint technique au Tribunal Judiciaire de Valenciennes. Il a mis fin à ses jours sur son lieu de travail. Nous présentons nos sincères condoléances à sa famille.
Nous demandons qu’une minute de silence soit observée en sa mémoire maintenant.
La cgt avait dénoncé lors de la première formation spécialisée, les dysfonctionnements, les souffrances, les conditions de travail déplorables qui ne peuvent plus perdurer. Un état des lieux dressé par les fonctionnaires et agents toutes catégories confondues du site de Valenciennes devait être remis.
Chaque jour des collègues craquent. Chaque jour un de nous, un de plus, demande à voir la médecine de prévention car il ne supporte plus cette situation. II ne supporte plus la surcharge de travail. Il ne supporte plus l’abandon de leur hiérarchie, elle aussi bien impuissante face aux décisions qui lui sont imposées.
Stop !! Cette situation n’est plus tenable.
Suite à notre dénonciation lors de la première formation spécialisée une visite était programmée le 4 décembre à Valenciennes. Malheureusement celle-ci arrive trop tard.
Le Directeur des services judiciaires s’est déplacé hier sur Valenciennes pour assister aux obsèques de notre collègue, rencontrer magistrats, fonctionnaires, et contractuels et recevoir les organisations syndicales. Les collègues ont pu exprimer leur désespoir, leur épuisement. Ils ont fait part de leur leurs voeux pour un avenir plus serein avec une charge de travail adaptée, dans un environnement meilleur et avec des relations bienveillantes entre agents et direction. Des conditions de travail normales en somme.
Une réunion exceptionnelle de la formation spécialisée se tiendra le 21 septembre à la Cour d’appel de Douai afin d’ouvrir une enquête.
Actuellement le mouvement des greffes revendique une rémunération salariale, mais il ne faut pas oublier une amélioration des conditions de travail.
La bataille continue pour la CGT. Nous ne lâcherons rien.