La cascade des arrêts de travail, les professionnels qui se disent épuisés, des larmes en réunion de service,..
Malgré les actions du syndicat qui vous alerte par tracts, les déclarations liminaires, qu’avez vous fait ?
Quand vous mettrez vous à manager les équipes de façon raisonnée et responsable en dehors de vos
objectifs personnels, et en écoutant les voix de tous les agents?
Quand allez vous prendre la mesure de la dégradation des conditions de travail causée par l’organisation que vous avez mise en place en 2022 sur les ALIP de Chambéry et d’Aiton, sans tenir
compte du manque de moyens pour la mettre en œuvre ? Avez vous réalisé ce qui risque d’arriver sur l’ALIP d’Albertville si vous continuez à nier la surcharge de travail de vos agents ?
Avez-vous anticipé que, même si les postes sont pourvus lors de la mobilité, l’ALIP de Chambéry sera toujours plus en sous effectif ?
Qu’attendez-vous pour vous recentrer sur vos missions d’organisation et d’encadrement de vos équipes? Que faut-il faire pour que vous nous entendiez sans délégitimer notre discours quand il ne vous convient pas ?
Ailleurs, des solutions sont mises en place pour prendre en compte la souffrance des agents. Des DFPIP ont conçu des notes de service pour informer les instances partenaires de la mise en place d’un mode dégradé du fonctionnement du SPIP confronté à un manque de moyens.
Nous devons réfléchir en commun sur des possibles aménagements de services, des idées de réorganisation. Vous ne pouvez plus vous contenter d’injonctions comme nous dire de « faites du suivi administratif ou espacé », ou encore nous imposer des prises en charge collectives alors même que nous ne parvenons plus à prendre en charge individuellement de manière efficace et respectueuse les personnes dont nous avons la charge.
Qu’une répartition plus juste de la surcharge de travail soit votre objectif premier !
Nous nous demandons ce que vous pouvez bien faire en CODIR tous les 15 jours sur une journée entière sans que nous ne voyons aucune amélioration de nos conditions de travail, et alors que manifestement la santé des agents devient un véritable problème.
Le métier de CPIP a toujours été difficile et exigeant. Votre management le rend épuisant. Comment
dans ces conditions pourrons-nous tenir jusqu‘à 64 ans pour les rares qui ont une carrière complète,
et 67 ans pour une grande partie d’entre nous.
CGTIP Savoies