DECLARATION LIMINAIRE CGT BOYCOTT COMITE TECHNIQUE SPIP 14 Février 2017

Parce que l’administration refuse d’entendre quelles sont les réelles priorités des personnels : depuis la mobilisation sans précédent de mai 2016, nous n’avons de cesse de répéter au président du comité technique, et à l’administration dans son ensemble, DAP comme chancellerie, que les personnels attendent la mise en œuvre du protocole, qui aurait dû commencer au plus tard en janvier 2017 et aujourd’hui, seule la copie des projets d’arrêtés modifiant les montants annuels de l’IFO (DPIP) et de l’IFPIP (CPIP), ainsi qu’une fiche financière détaillant l’impact de cette revalorisation nous ont été communiqués ;

Parce que les projets de texte PPCR, prévus pour une application en janvier 2017, sont encore une fois retirés de l’ordre du jour ;

Parce que la proposition d’un « cadre de concertation » est loin d’être suffisante ;

Parce que l’administration n’est toujours pas capable de régler la question des ASS ;

Parce qu’il n’est plus acceptable d’être l’objet des atermoiements de l’administration qui fixe des réunions puis les annule unilatéralement ou fait porter la responsabilité d’un calendrier contraint et d’un cadre de négociations appauvri, aux organisations professionnelles qui ont su démontrer, depuis de trop longs mois, leur disponibilité et leur souhait d’entamer des négociations statutaires alors même qu’aucun écho n’y était fait de la part de la DAP ou de la Chancellerie ;

Parce que les points inscrits à l’ordre du jour ne peuvent être considérés comme prioritaires au regard des attentes des personnels sur le respect des engagements prévus par le relevé de conclusions du 22 juillet 2016 ;

Parce qu’il n’est pas question pour la CGT de conditionner la mise en œuvre du protocole à la validation d’un Référentiel des Pratiques Opérationnelles, à l’ordre du jour de ce comité technique, qui modifie en profondeur les missions des SPIP, modification qui n’est en rien une contrepartie à la réforme statutaire validée par le garde des sceaux et le président de la république en juillet 2016 ;

Nous ne siégerons donc pas au CT SPIP du 14/02/2017.

Il est plus que temps que l’administration comprenne enfin où elle doit mettre son temps et son énergie pour se montrer à la hauteur d’un dialogue social qu’elle n’a de cesse de mettre en avant. La CGT insertion probation maintiendra la pression en ce sens.

De plus en plus d’appels aux Assemblées Générales et à la mobilisation remontent des terrains, la CGT ne peut que soutenir et encourager les personnels à réaffirmer leurs exigences légitimes en l’absence d’avancées concrètes.

 

Montreuil, le 14 février 2017