Madame la Présidente,
Ce Comité Technique se tient à votre initiative conformément au planning fixé de longue date. Vous avez souhaité aborder la venue du psychologue du travail et « être à l’écoute des attentes des agents de l’antenne et des questionnements ». Nous nous en réjouissons mais nous étonnons toutefois de ne pas avoir été destinataires d’une feuille de route et méthodologie d’intervention établies par ledit psychologue.
http://www.cgtspip.org/wp-content/uploads/2021/01/CT-du-SPIP-86-declaration-liminaire-CT-du-25.01.2021.pdf
Forte de l’attitude d’ouverture de la Présidence du CT, la CGT a proposé l’ajout de l’examen de la situation de la Structure d’Accompagnement à la Sortie et la nomination d’experts ad hoc.
La CGT constate en effet qu’aucune doctrine nationale relative aux SAS n’a été adoptée par la Direction de l’Administration Pénitentiaire et qu’elle n’a donc pas pu être déclinée au local.
Alors que cette structure a déjà du mal à trouver une vitesse de croisière, le bateau prend l’eau de toutes parts et les personnels sont aussi à bout de souffle à force d’écoper et de pointer de trop nombreux dysfonctionnements . Le risque est tel que l’équipage pourrait bien quitter le navire d’où l’ultime interpellation des OS par l’équipe dédiée à la SAS.
Le SPIP de la Vienne ne peut donc se permettre le luxe, au regard de son état, de se réorganiser une fois de plus suite à ce qui pourrait devenir un naufrage généralisé. Cette situation viendrait menacer le fragile équilibre du service dans sa globalité. Le risque est également de sabrer avant sa venue l’intervention du Psychologue du travail.
Loin d’être le seul sujet d’inquiétude dans ce service, la seule CGT a également sollicité l’examen de la gestion des ressources humaines sur le département et en particulier celle des personnels administratifs.
La CGT n’a pas l’intention de jouer le rôle de l’arbitre mais veut pointer l’urgence à agir dans l’intérêt du service.
Les représentants du personnel CGT SPIP 86