Suite aux élections professionnelles de décembre 2018, le CHSCTD de l’AUDE se réunit ce jour pour la première fois.
Ce conséquent retard trouve sa source dans les désignations plus que tardives des présidents des CHSCTD (publication au Bulletin Officiel le 30 avril 2019, pour la plupart).
Une fois de plus, nous faisons l’amer constat que la santé et les conditions de travail des personnels ne sont toujours pas des préoccupations majeures pour le Ministère de la Justice et Madame la Garde des Sceaux.
Comment ne pas y voir la volonté de mettre en œuvre, hors de toute procédure démocratique de dialogue social, le projet de suppression des CHSCT que porte le gouvernement actuel. Les représentants CGT/SM rappellent, une fois de plus, que supprimer les CHSCT revient à mettre en danger les personnels !
Les CHSCT sont des espaces de dialogue et de travail collectif essentiels pour la prise en compte de la réalité de nos conditions de travail et des impacts sur la santé de tous les personnels du Ministère de la Justice. Les CHSCT permettent l’expression de diverses problématiques et souffrances qui restent trop souvent inaudibles et minimisées entre les murs des établissements concernés.
Alors que nous constatons l’alarmante dégradation de nos conditions de travail et les répercussions négatives sur la santé des personnels, les CHSCT doivent poursuivre leurs missions au service des femmes et des hommes de notre ministère et d’un Service Public de qualité.
L’inaction de notre Ministère sur la question de l’AMIANTE vient cruellement appuyer nos propos. Aujourd’hui, on parle de Créteil, de Dreux, de Cayenne. Quels seront les prochains établissements touchés ? Le CHSCT a tout son rôle à jouer dans de telles situations qui menacent la santé des personnels, des prestataires et partenaires extérieurs et du public. Dans ce cadre, les représentants CGT/SM demandent que le CHSCTD de l’AUDE soit, au plus vite, destinataire des DTA (Dossier technique amiante) de chaque établissement de son ressort.