CGT SPIP 65 – Crise à la Maison d’Arrêt de Tarbes

Version pdf : http://www.cgtspip.org/wp-content/uploads/2024/04/crise-MA-2.pdf

Prévention des risques psycho sociaux et sécurité au travail et bienveillance institutionnelle : le SPIP 65 en exemple !!!

Le contexte difficile dans lequel le SPIP  exerce ses missions au sein de la Maison d’Arrêt de  Tarbes ( MA)  a déjà été rappelé (cf tract mapdf.pdf (cgtspip.org) et  http://www.cgtspip.org/wp-content/uploads/2022/11/MA-tarbes-2-le-retour.pdf ….  dont la DISP a été destinataire).

La dégradation croissante de ces conditions  ont fait l’objet d’une lettre ouverte au DI ( CF LETTRE OUVERTE AU DI DE LA DISP TOULOUSE – CGT insertion probation (cgtspip.org)  …) sans aucune réaction de sa part.

Le défenseur des droits a été destinataire de  plusieurs saisines depuis des mois, le Controleur Général des Lieux de Privation de Liberté s’est rendu sur la MA  il y a quelques jours, les magistrats sont informés de la situation…

La hiérarchie locale ne sait que faire, répétant son « devoir de loyauté » ( à qui ? À quoi?).

Le résultat ? : les CPIP de la MA  se font agresser verbalement par un personnel de surveillance en pleine détention. Un compte rendu professionnel a été établi, avec quelle suite ?

Les CPIP de la MA, qui subissent des conditions inacceptables depuis des mois finissent par être arrêtés  sur avis médical (il serait bien séant que ces arrêts soient reconnus comme imputables au service).

Face à cette situation, la hiérarchie locale ordonne aux CPIP  survivants du milieu ouvert  d’aller intervenir sur la MA , bien sur en cas de refus il y aura demande d’explication.

L’argument : il n’est pas possible de découvrir la MA , cela s’entend raisonnablement. Mais est il raisonnablement entendable que les CPIP se fassent agresser par un collègue au milieu de la coursive ? Et doit on raisonnablement en déduire que les prises en charge en milieu ouvert sont accessoires ?

Il y a peu, les collègues ne se rendaient pas seules en détention au vu du contexte et aujourd’hui il n’y aurait plus de difficulté ?

Il convient de rappeler à l’administration qu’elle a une obligation légale d’assurer la sécurité de ses agents, lesquels attendent des réponses et des actions concrètes pour rétablir des conditions normales de travail, la responsabilité de l’administration sera engagée en cas d’incident.

 Tarbes le 25 mars 2024