Nous pourrions parler de notre charge de travail accrue, du manque de personnel, de nos conditions de travail et d’interventions de plus en plus difficiles, de notre statut toujours menacé, jamais vraiment reconnu… Nous aimerions pouvoir parler de ces sujets qui nous concernent tous mais aujourd’hui notre préoccupation est toute autre.
Une facture d’eau impayée et un service entier se retrouve contraint de traverser le parking pour aller aux toilettes du restaurant d’en face et ce depuis le mercredi 29 mai 2019.
Le monde continue de tourner, des réformes de grandes envergures continuent d’être discutées mais les agents du SPIP de Vannes doivent maintenant prévoir dans leur agenda de pouvoir s’absenter du service pour satisfaire à leurs besoins les plus élémentaires et nécessaires. Il doivent également penser à venir au service avec leurs bouteilles d’eau puisque depuis que les bombonnes d’eau ont été supprimées de notre service pour des raisons budgétaires, le seul point d’eau potable pour les agents comme le public reçu est le robinet.
Depuis le mercredi 29 mai, personne n’a trouvé de solution pour rétablir la situation le plus rapidement possible. Les vendredi 31 mai après midi et lundi 3 juin après midi les agents se sont vus délivrés des autorisations d’absence exceptionnelle. L’eau a finalement été rétablie le 4 juin 2019 grâce aux efforts déployés localement. Si nous avions des doutes quant à la considération qui est apportée à notre « corps », ces doutes sont aujourd’hui levés, nous ne sommes même pas une simple goutte d’eau.
La CGT IP SPIP Morbihan
Vannes, le 4 juin 2019