L’Absurdie est un peu pays bizarre… En Absurdie 77, il y a un grand gouverneur, quelques seigneurs et le Tiers Etat.
Le grand gouverneur interdit au Tiers Etats de poser des jours de congés les jours de grandes cérémonies… séminaires, inaugurations de locaux… il réorganise vite et sans concertation, impose les règles de l’entreprise et parle comme un manager : la récidive « cela n’est pas bon en terme de com’ » pour le SPIP.
Il fait semblant de se préoccuper de l’épuisement professionnel via le COPIL sur les risques psycho sociaux qui n’aboutit à rien… Lorsqu’on l’interpelle sur sa forme de management qui démantèle tout le SPIP 77 depuis son arrivée, il dit que c’est ainsi et pas autrement et qu’il protège ses agents tout en passant son temps à dénier le travail de ces derniers en faisant des demandes d’explication… Sa méthode : insinuations, intimidations, prise à partie des agents devant leurs collègues : le mot harcèlement a couru dans les couloirs… La violence institutionnelle malmène les agents qui demandent un autre management normal, des relations simples avec son équipe d’encadrement…
Les injonctions paradoxales et les décisions sans concertation de multiplient. Les agents font part de leur insécurité grimpante et de leur fatigue psychologique, mais le grand gouverneur reste sourd aux appels à l’aide.Pour preuve : la nouvelle réorganisation de l’antenne de Melun décidée en plein congés d’été avec une bascule des agents (CPIP et PA), devant travailler en mixité sans sollicitation en amont, sans comprendre la charge de travail existante et surtout sans apporter de réponse au moment de l’application.
La psychologue du travail a été saisie, les médecins de prévention et pourtant il « n’entend » rien, n’améliore aucunement les conditions de travail et fait culpabiliser ses agents… Peut-être a t-il pour objectif de faire partir les fonctionnaires en déniant et dévalorisant le travail de ses agents ? Sinon pourquoi ?
Alors comment survivre en Absurdie ? Tous corps confondus, on part, on fuit… les demandes de mutations sont un signe, le nombre d’arrêts maladie augmente…les collègues arrivés en septembre ont déjà la tête sous l’eau à Melun comme à Réau…
Dernier fait en date : l’arrestation d’une PPSMJ au SPIP de Melun en direct ! La hiérarchie au courant… et les agents ?
Le service public va mal… politiquement il y a une privatisation rampante… mais il va encore plus mal quand les cadres deviennent des managers qui n’écoutent plus leurs agents et participent à cette privatisation dans les méthodes de gestion inhumaines…
Les fonctionnaires ne sont pas des machines…Nous avons demandé des moyens, certes, mais il faut aussi que les réorganisations aient du sens sur les terrains… avoir 130 mesures judiciaires depuis des années, les CPIP ont l’habitude,les personnels administratifs aussi souffrent… mais tout ce qui s’ajoute à présent multiplie les risques de burn-out…
Il est temps que le management se remette en cause dans le SPIP 77…
Bon anniversaire quand même ! Au pays de l’Absurdie 77 … c’est la crise entre les cadres sourds et le terrain en souffrance… mais cela n’est pas grave… ils s’adapteront…
Après France Télécom… la Poste… l’éducation nationale … l’hôpital… les pompiers …
les SPIP …