Une nouvelle chef du département des ressources humaines vient d’arriver et a demandé à rencontrer les représentants syndicaux du SPIP 25/39.
Nous apprécions cette initiative même si nous regrettons qu’il ne s’agisse que d’une brève rencontre en vue de nous saluer et non pas d’aborder l’état des lieux des services du point de vue de ceux qui œuvrent, en bas de l’échelle, pour le bon fonctionnement des SPIP.
A travers cet écrit, quelques informations sur les conditions de travail, souvent évoquées et jamais résolues « La charge de travail des agents ».
- Sur l’antenne de MONTBELIARD : Qui dit mieux !
c’est 713 mesures pour 5 travailleurs sociaux …. soit une moyenne de 144 mesures. Un poste vacant. Une seule secrétaire qui assure ses fonctions tant sur le MO que sur le MF et gère également les contrôles judiciaires et les pop.
- Sur l’antenne de BESANCON : Un secrétariat à l’agonie….
Le deuxième poste de SA reste désespérément vacant. Les bidouillages internes consistent à déshabiller Paul pour habiller Pierre …. Mais Paul à toujours froid!
Ou encore à avoir recours aux personnes sous contrats temporaires, non renouvelés à savoir précarité des uns et désenchantement des autres.
…. des travailleurs sociaux en attente de deux collègues : Suite aux dernières paritaires deux postes restent libres et le nombre de personnes prises en charge peut aller jusqu’à 171 pour un CPIP à 80%. Celui ci dit mieux que ces collègues de Montbéliard mais on aimerait cesser ce jeu dangereux, tant pour les agents que pour les PPSMJ.
- Sur le département du JURA : équipe de direction bisontine recherche désespérément directeur jurassien pour alléger sa charge de travail….
Après 4 ans d’un travail extrêmement compliqué avec un directeur présentant des troubles du comportements sévères qui ont entraîné des situations de souffrances professionnelles conséquentes chez la quasi totalité des agents et ceci de manière récurrente et sans qu’aucun responsable ne soit sensibilisé par ces faits,
Après qu’il soit accordé à ce directeur, un allègement de sa fiche de poste, en étant autorisé à ne plus travailler avec une partie de son équipe, une fois celle ci menacée et insultée par ses soins,
Après que ce directeur poursuive sa carrière sans qu’aucun de ses comportements pour le moins dangereux soit relevé dans son dossier professionnel, sans qu’aucune suite officielle ne soit donnée, et ceci malgré que la nouvelle DFSPIP en soit officiellement informée,
….. Le poste de directeur du SPIP du jura est vacant !
A chaque problème sa solution….
Le projet de recrutement d’un directeur contractuel, alors qu’ils n’en ont pas été informés, laisse les personnels perplexes.
Quid du niveau demandé (bac + 3 ou 2), de l’expérience professionnelle et de son implication pour le bon fonctionnement du service (35 h/semaine pour 2 000 à 2 100 €/mensuels) ; soit une formation moins importante que les CPIP, pour un nombre d’heures par semaine, également, moins important….
Mais …. trois jours de formation seront assurés au sein de la direction du Doubs !
N’est il pas possible de faire preuve de sérieux et d’avoir avec les personnels de direction autant d’exigences qu’avec les personnels de base ?
N’est il pas possible d’avoir un directeur en capacité de remplir les cases tant attendues par notre administration sur les multiples logiciels, de répondre aux attentes de sa hiérarchie mais aussi et surtout un directeur qui connaisse pleinement notre travail et qui soit avant tout en capacité de soutenir ses agents dans leurs fonctions, et d’être un représentant convaincu de l’AP face à un pouvoir judiciaire de plus en plus autoritaire. Et ceci pour un salaire adéquat.
Autant de sujets de travail que nous souhaitons aborder lors d’une audience avec la nouvelle chef du département des ressources humaines,
le 21/08/2015