Neuvic le 27/01/2023
Avant que la situation ne dégénère dans les services de notre ministère, les agents, proches de la crise de nerfs, implorent l’administration d’intervenir sans délai pour régler les bugs récurrents d’APPI, qui leur font perdre des heures de travail quotidiennement depuis des semaines.
Si la prévention des RPS a encore un sens pour cette administration, elle ferait bien de se préoccuper dans l’urgence des problèmes de serveurs ou de mises à jour (peu importe la cause officielle) de cette application .
Ras le bol du Click and wait !
Attente interminable pour charger une page, « Serveur Proxi error », « erreur de l’application » en
couleur bleu et saumon, déconnexions intempestives… tout y passe.
A chaque clic on craque, une seule envie prendre nos cliques et nos claques.
Mais rassurez-vous, l’heureuse « équipe APPI » nous affirme que si « la connexion n’est pas fluide elle reste opérationnelle »…
En attendant, la consultation des situations pénales, les rapports, les convocations, les notes à l’attention des magistrats, rien ne se fait !!
Avec les risques d’erreurs et d’oublis que cela comporte.. la pression monte, en même temps que
la colère.
Nous vous confirmons qu’APPI implose et les agents explosent !
Que celui qui n’est pas passé à deux doigts de jeter son ordinateur par la fenêtre nous jette la
première pierre !
Au sein d’une justice obsolète, qui fonctionne dans des conditions précaires, comment peut-on laisser des agents en charge d’une mission si sensible, perdre un temps si précieux et nécessaire à l’accomplissement de leurs missions ?
Que faire dès lors, en attentant la prochaine application?
Prier pour que Prisme ne soit pas un nouveau logiciel malveillant ? reprendre le papier et le stylo, consigner notre mal être informatique sur le registre de sécurité et santé au travail, alerter notre
administration de l’urgence, arrêter les prises en charge… ?
Nous sommes impatients de connaître les recommandations de la DAP dans ce contexte !
Si les « APPI days » paraissent bien éloignés, nous veillerons à ce qu’aucune responsabilité liée à
ces dysfonctionnements ne pèse sur nos collègues.
No APPI, be worried !
La CGT IP de la Dordogne