Depuis le 04 décembre 2015, au service pénitentiaire d’insertion et de probation de NANTERRE, il n’y a plus que deux surveillants pour gérer l’ensemble des personnes placées sous surveillance électronique. Plus de 150 mesures tout de même.
Tous les jours, 2 à 5 personnes sont placées sous surveillance électronique. En plus des formalités d’écrou, il faut bien sûr se déplacer au domicile des condamnés pour installer et paramétrer le matériel… Chaque jour 1 à 4 condamnés sont libérés.
Avec plus de 150 personnes placées, les incidents sont nombreux et la ligne téléphonique des agents PSE ressemble rapidement à une « hotline » surchargée.
Ce qui devait forcément se produire est arrivé cette semaine. L’un des deux agents est en arrêt maladie. L’agent restant se trouve face à une charge de travail insurmontable.
Comment assurer au quotidien, les placements sur tout le département, les appels, les formalités d’écrou et de libération ?
Comment se fait il que la direction n’ait pas anticipé que l’un des deux agents s’absente ?
Allons nous tolérer que notre collègue se retrouve dans une telle situation ?
Nous sommons la direction de trouver une solution.
Nanterre, le 16 février 2016