Face à la 5ème vague de Covid 19, le variant omicron et une hausse sans précédent du nombre de personnels et de détenus infectés, la réaction de la DAP se faisait désespérément attendre.
Lassée d’attendre, la CGT IP a imposé le dialogue social et mis ce point à l’ordre du jour du CTSPIP du 4 janvier 2022.
La DAP a été mise face à ses responsabilités et les disparités locales innombrables ont été pointées du doigt. Peu décidé à transmettre de nouvelles consignes, et estimant que le tableau initial et la famélique note du 30 décembre 2021 suffisait, le DAP a du se ranger aux arguments répétés des élus CGT IP et a accepté de rédiger une nouvelle note, dans la semaine, spécifiquement à destination des personnels des SPIP.
Nous attendons, comme les terrains, cette note avec impatience. Reste à espérer que la DAP saura pour une fois exprimer une position ferme, en protection de la santé de ses personnels et de leurs familles ainsi que des publics. Malheureusement, l’habitude a plutôt été jusqu’alors à des notes aussi vides que possible.
Par ailleurs, la CGT IP seule a interpelé directement le Directeur de l’Administration Pénitentiaire concernant la situation des élèves et stagiaires de l’Enap. La DAP s’est avérée incapable de nous donner des réponses précises et semble mal connaître ce qui se passe dans son école
Pour obtenir les réponses et faire avancer la situation des collègues, la CGT IP a saisi M. le Directeur de l’Enap dès la sortie du CTSPIP.
Alors que l’Ecole Nationale des Greffes est passée au tout distanciel pour les trois prochaines semaines, on attend toujours de l’Enap qu’elle applique les mesures gouvernementales.