Toujours plus loin dans la surenchère assurantielle
10 ans sont passés depuis l’affaire de Pornic et rien n’a changé, on cherche toujours des boucs émissaires et on demande des comptes sans se préoccuper des missions et conditions de travail.
Faire remonter des statistiques en catastrophe, organiser à la hâte des revues de dossiers sur les seuls violents conjugaux, alerte aux JAP sous 3 jours ….
Alors que nous sommes toujours noyés sous les injonctions paradoxales de notre administration :
Créér une alliance positive avec la personne suivie | Remonter les moindres faits et gestes de la personne | |
Eviter les sorties sèches | Reprocher la mise en place des aménagements de peine en cas de récidive | |
Porter une attention particulière aux dossiers de violences conjugales | Suivre entre 100 et 130 mesures en MO | |
Respecter le secret professionnel | Et bientôt faire suivre l’ensemble de nos informations aux services de police ? |
A l’heure où notamment La Rochelle et Saintes sont en souffrance RH, une pression supplémentaire sur les équipes n’est pas entendable.
Notre hiérarchie doit prendre la mesure de la réalité de notre charge de travail et mieux garantir notre cadre d’intervention plutôt que de chercher à se couvrir en remplissant des tableaux abscons.
Prévenir la récidive ne sera jamais prédire la récidive.
Quelle sera l’attitude de notre hiérarchie si demain les feux de l’actualité tombent sur le 17…?
Rochefort, le 04 juin 2021
Le Syndicat CGT SPIP 17