Voilà ce que nous aurions souhaité vous dire depuis votre installation à la tête de la DISP de BORDEAUX il y a quelques jours.
L’actualité nationale, mais surtout régionale nous conduit cependant à modérer notre ardeur, compte tenu de l’attitude de certains de vos subalternes à la tête des SPIP de la région.
En effet, après des menaces de « trentième » sur la tête des CPIP du SPIP CORREZE dont la hiérarchie locale et –semble-t-il- régionale, conteste le mode de lutte des agents qui refusent actuellement l’accueil téléphonique, alors qu’ils pallient l’absence de secrétariat depuis juillet dernier, sans que cela émeuve qui que ce soit…
Alors que la pression est constante sur les agents du CP de Mont de Marsan – au bord de l’explosion- par la directrice du SPIP 40 et ce malgré des alertes répétées de notre organisation…
Il est cependant un directeur qui emporte sans conteste une palme que nous aurions préféré ne pas lui décerner, celle de la maltraitance : le DFSPIP de la CharenteMaritime.
Outre que sa compétence est régulièrement mise en doute par les agents sur les terrains, force est cependant de constater que rien ne change dans le royaume de ce directeur qui a déjà sévit antérieurement dans les mêmes conditions dans le département de la DORDOGNE.
Nous vous communiquons pour mémoire en pièce jointe, un tract de nos collègues du SPIP 24 datant de 2013, dont on pourrait faire – malheureusement – un copier-coller avec la situation du SPIP 17 à ce jour.
Malgré plusieurs interpellations orales ou écrites des agents du SPIP 17, malgré une rencontre en DI le 8 mars entre notre organisation et votre adjoint , malgré un silence coupable du DFSPIP 17 aux multiples interpellations de ses agents, les agents de l’antenne de ROCHEFORT – engagés actuellement dans le mouvement de protestation nationale dans les SPIP – viennent de recevoir nominativement un courrier du directeur en recommandé avec accusé réception (excusez du peu ! ) …qui les menace d’une retenue d’un trentième sur leur salaire pour « service non fait ou mal fait ».
Gageant sur votre sens de l’équité, nous vous suggérons d’adresser à M. Le Directeur du SPIP 17 un courrier du même tonneau pour « service non fait ou mal fait » et vous renvoyons aux courriers très explicites que notre organisation locale a fait parvenir à votre adjoint, détaillant les manquements professionnels de ce directeur depuis son arrivée en Charente-Maritime.
Mais, comble de la maltraitance et de l’indécence, l’agent qui a été victime d’un grave malaise au service il y a maintenant dix jours, qui a été emmené par les pompiers, qui fait l’objet actuellement d’un arrêt de travail, fait aussi l’objet du courrier le menaçant du trentième, alors qu’il n’est même pas en service !
Aucun membre de la hiérarchie du SPIP17 ne s’est à ce jour déplacé à l’antenne de ROCHEFORT depuis cet évènement qui a profondément marqué les agents.
Et surtout pas le DFSPIP qui semble avoir engagé une guerre des nerfs avec des agents qui portent pourtant seuls à bout de bras ce service depuis des années.
Jusqu’où faudra-t-il aller pour que les agents soient entendus et respectés…?!
Dans quelques heures, le Garde des Sceaux– qui a reconnu lui-même que « la Justice était à bout de souffle » – rencontrera l’intersyndicale CGT-SNEPAP-CFDT sur la situation actuelle dans les SPIP.
Nos camarades feront état des difficultés rencontrées dans les services et seront exigeants sur les réponses à apporter à une filière insertion probation en crise.
Soyez assuré, M. Le Directeur, que la région de Bordeaux ne sera pas oubliée dans ce qu’elle a de plus déplorable.
Nous restons quant à nous mobilisés auprès des agents de la filière insertion probation et souhaitons que ce « bienvenue M. le Directeur » ne soit pas à l’avenir qu’une formule de politesse.
Christian GAUMONT et Damien GOURSAUD
Coordinateur régionaux CGT Collectif Insertion Probation Di de BORDEAUX