Monsieur le Directeur interrégional,
A plusieurs occasions, nous vous avons alerté sur la situation préoccupante du SPIP de la Dordogne (nous vous renvoyons à ce sujet aux différents communiqués et lettres ouvertes diffusés par nos organisations syndicales en 2017 et 2018).
Depuis la prise de fonction de notre DFSPIP en septembre 2016, nous déplorons l’absence d’orientation, de gestion et de communication au sein du service.
En effet, depuis le départ du précédent DFSPIP, il n’y a eu aucune note de service, ni de rapport d’activité (pour les années 2016 et 2017), ni même de diagnostic orienté de la structure (DOS); et les conventions avec les partenaires ne sont que tardivement renouvelées.
Concernant la gestion des ressources humaines, les difficultés prévisibles n’ont jamais été anticipées malgré nos alertes.
Les antennes de Mauzac et de Périgueux se retrouvent de ce fait dans des situations critiques exposant les agents à des risques psycho sociaux importants.
Notre direction départementale ne semble pas mesurer la gravité de ces situations. Pire encore, elle donne l’impression de découvrir la réalité de notre travail lors de ses rares visites sur les antennes, effectuées uniquement en contexte d’urgence.
Ce désintérêt se manifeste également par l’absence d’entretien individuel pour les notations des agents sur l’année 2017.
Au sujet de la communication avec les agents, les organisations syndicales regrettent le manque de considération accordée par notre direction au dialogue social.
Le respect de ses règles paraît être optionnel comme le montre l’organisation approximative des comités techniques spéciaux en Dordogne : non respect de la fréquence fixée dans le règlement intérieur des CTS, convocations souvent tardives, report de CTS quelques jours avant leur tenue en raison de l’absence de secrétariat de l’administration, non respect des délais de transmission des documents préparatoires et des PV, et non communication des suites données aux délibérations…
Face à ce triste constat, nous nous interrogeons sur la vision que notre direction a de ses missions et sur les moyens déployés pour les mettre en œuvre.
L’absence de réunion départementale ne témoigne-t-elle pas d’une absence globale de politique de service et d’un manque total de communication?
Dans ce contexte, l’intersyndicale du SNEPAP-FSU et de la CGT insertion et probation de Dordogne se mobilise de nouveau pour vous signaler la constante dégradation des conditions de travail et relayer l’inquiétude des agents du SPIP 24 face à l’absence de perspectives de résolution des difficultés rencontrées.
Le SNEPAP FSU et la CGT SPIP de Dordogne, le 22/06/2018