Suite à l’AG organisée à Melun le 22 mai 2018 et au tract du 24 mai 2018, les agents du SPIP 77 décident de continuer leurs actions pour réclamer de meilleures conditions de travail.
A l’heure où la Ministre de la Santé est en train d’écouter la souffrance au travail des agents du milieu hospitalier et se penche sur les EPHAD, les agents du SPIP en ont assez d’être « les oubliés de la Justice ».
Voilà ici des années que nous demandons à être écoutés dans notre surcharge de travail et pourtant sur chaque antenne le constat est là : 110 mesures voire jusqu’à 140 mesures/CPIP.
Et pourtant les accompagnements des personnes se font sans qu’aucun média ne relaient l’existence même de notre travail…
Et devons-nous encore rappeler la multiplication des tâches et tableaux statistiques demandés au personnel administratif… toujours plus et encore…
Ainsi, tant que la charge de travail ne nous permettra pas de répondre qualitativement à nos missions…
Tant que les instances collectives seront inquisitives et non-constructives…
Tant que le management se traduira par des décisions arbitraires et augmentant considérablement les tâches de travail…
…Tant que la hiérarchie se murera dans le silence face à nos difficultés et restera dans le déni de notre souffrance et y répondra de façon hostile, via des tableaux statistiques, sans jamais être soutenante et en prenant nos revendications pour des attaques à contrer…
Les agents du SPIP Sud 77 ne participeront plus aux instances collectives : réunions, commissions, etc (les agents honoreront seulement leur présence aux CPI des personnes radicalisées) et continueront à effectuer l’essentiel du cœur de métier en suivant les personnes.