Les documents ne nous ayant pas été transmis dans les temps nous envisagions un report du CSA afin de pouvoir les étudier au mieux. Cependant, au vu du niveau des risques psychosociaux au sein du service il nous apparaissait important d’avoir un échange constructif sur le sujet.
Nous déplorons, dès ce début d’année, et une nouvelle fois, un manque de communication récurrent. En effet, de retour de congés de Noël la majorité des collègues CPIP prenait connaissance d’une note sur les permanences service sans explication avec l’équipe sur son application concrète et pourtant à effet immédiat .
Les agents ont dû s’adapter une énième fois.
Nous souhaitons de nouveau pointer du doigt les éléments que nous considérons comme des dysfonctionnements du service entraînant de la lassitude et de l’insécurité professionnelle :
- même si la hiérarchie mentionne le mode dégradé, nous estimons que ce mode n’est pas clairement défini et qu’il n’a donné lieu à aucune organisation de service spécifique autre qu’une gestion de l’urgence au jour le jour ( quid du secrétariat en souffrance depuis 2 mois ?, quid des missions de chaque permanencier).
- le télétravail n’ayant donné lieu à aucun protocole, chacun fait ce qui lui plaît ( quid du planning de congés ?, inégalité dans les permanences par rapport à un jour fixe ou non de télétravail ?).
- les dispositions de la loi de Confiance entrées en vigueur au 1er janvier continuent de soulever des difficultés alors que les agents avaient alertés en amont et sollicités un travail en équipe sur ce sujet (les convocations LSC de plein droit, le contenu des rapports LSC, RP, la date des rôles ?, date de dépôt pour les PS ?).
- reste en suspens les questions sur la gestion des casiers pendant les congés, la question d’un planning de congés, la gestion des mails pour les personnes absentes, la question de la gestion des dossiers en cas d’arrêt de plus d’une semaine, la gestion du stage citoyenneté….
L’absence de notes de services, de protocoles et de fiches de poste discutés avec l’équipe, rend le travail insécurisant au risque de démobiliser et d’épuiser une équipe pourtant investie, bienveillante et qui a su démontrer son sens de l’initiative à plusieurs reprises.