Lorsque les bureaux d’entretien ne disposent plus de portes munies de poignées,
Lorsqu’on a le choix entre fermer la porte et ne plus pouvoir sortir du bureau d’entretien ou renoncer à toute confidentialité en faisant les entretiens portes ouvertes sur la coursive,
le-spip-de-luynes-tire-la-sonnette-dalarme
Lorsque 2 collègues sont déjà restés coincés dans les bureaux ces dernières semaines nécessitant l’intervention d’un personnel du SPIP ou du lieutenant de bâtiment pour leur ouvrir,
Lorsque la majorité des motorolas alloués au SPIP ne fonctionnent pas et que le déclenchement de l’alarme prévu par ce matériel n’a pas fonctionné lorsqu’une collègue a dernièrement voulu l’utiliser,
Lorsqu’on sait qu’au vu des difficultés de fonctionnement de l’établissement, les surveillants sont seuls sur une coursive et la quittent régulièrement pour assurer les mouvements et les multiples tâches qui leur incombent …
LE SPIP DE LUYNES TIRE LA SONNETTE D’ALARME !!!!
Il ne s’agit pas de crier à l’insécurité mais de dire fermement que l’intervention du SPIP en détention exige des conditions minimales d’intervention… Il y a déjà quelques mois le SPIP avait lutté pour obtenir des motorolas et des bureaux d’audience décents dotés d’un matériel minimum (table et chaises). Pourtant, ces dernières semaines, rétropédalage et pire ! En accord avec la hiérarchie, de nombreux entretiens ont du être annulés au dernier moment faute de motorolas et API disponibles !
Il s’agit donc pour nous d’exiger le MAINTIEN de conditions NORMALES d’intervention ; conditions qui ne devraient pas faire l’objet de rappels ! Nous demandons la ré-installation de poignées sur l’ensemble des bureaux d’audience ainsi que l’entretien et la vérification des motorolas soit effectuée de manière continue !!!
Aujourd’hui, la position de l’équipe est claire. Nous n’organiserons ni permanence ni loterie pour savoir lequel d’entre nous bénéficiera de motorolas.
Faute de réponse très rapide et amélioration de nos conditions d’exercice, l’équipe du SPIP de la MA de Luynes interrompra tout bonnement son activité en détention.
Aix-en-Provence, le 21 septembre 2016