Alors que cela fait plus de 5 ans que le projet de déménagement de service est officiellement ouvert, les avancées sur ce dossier sont au point mort. Après de multiples rebondissements, des locaux semblaient en voie d’être trouvés et un bail devait être signé fin 2017… Mais depuis, rien ! Plusieurs plans de locaux se sont succédés, France Domaine et la DISP de Toulouse se renvoient la balle : il semblerait que les plans aient été pensés sans tenir compte des normes en vigueur pour ce type de service, or ces plans de travaux sont absolument nécessaires pour faire aboutir la signature du bail… Concrètement, pour les agents, l’espoir de retrouver des conditions de travail dignes s’éloigne encore et toujours et devient insupportable…
Pourtant, personne ne nie l’urgence de ces nouveaux locaux !
Pour rappel en voici un descriptif :
Le service se situe dans un immeuble d’habitation, bien localisé en centre ville, mais absolument pas adapté à l’accueil du public et à la sécurité nécessaire à ce type de service. L’immeuble est par ailleurs frappé d’un arrêté de péril. L’accès à l’immeuble se fait par un premier interphone, la demande d’accès au service se fait via un visiophone installé sur le pallier du 1er étage, interphone qui vise à en contrôler l’accès. Vain essai, car depuis des années, la porte d’entrée fermait mal, il était courant que le service soit en mode « portes ouvertes » ! Par ailleurs, les allers et venues d’entrée et de sortie ne permettent pas de réellement maîtriser les mouvements.
Il n’existe aucune séparation entre la zone administrative et la zone d’accueil du public : une fois l’entrée passée, vous arrivez dans la salle d’attente. Elle communique de manière directe avec le poste d’accueil et les couloirs distribuant les bureaux. Il n’est pas rare de retrouver des personnes convoquées dans les bureaux (poste d’accueil, poste de secrétariat ) et s’égarant dans l’un ou l’autre de ces mêmes espaces.
Il n’existe par ailleurs aucune zone dédiée aux entretiens. En conséquence chaque agent accueille les personnes qu’il suit dans son bureau : heureusement, au SPIP 82, vu les carences en RH, vous trouvez presque toujours un bureau de disponible : quelle chance !!! La configuration du service ne se prête absolument pas à ce fonctionnement : long couloirs encombrés, bureaux en partie isolés du reste du service.
Le service dispose heureusement d’une salle polyvalente !
Sur deux pans de mur : les archives, sur le 3eme la cuisine (enfin… un frigo et un micro onde), au milieu une table servant, selon l’horaire, aux réunions de service, rencontres partenaires, CPI, repas, local syndical et accessoirement, la salle est pourvue d’un poste de travail pour les stagiaires. Cet espace sert aussi de lieu de stockage pour le matériel inutilisé ou obsolète (cafetières, minitel…).
Cette salle agréable, (surtout l’hiver car il y fait vite chaud) est par ailleurs dotée, certes, d’un balcon, mais qui est lui même inaccessible : la porte fenêtre ouvre mais ne ferme plus.
L’ensemble des locaux baigne dans son jus des années 1970, notamment les sols, jamais changés depuis, le tout est dans un état lamentable car les moquettes sont déchirées, les plinthes de séparation sont arrachées (ce qui offre des irrégularités de sol).
La hiérarchie ne craint visiblement pas de mettre en cause sa responsabilité en cas de chute, des personnels ou des personnes accueillies…
Il est également important de préciser que les conditions décrites ici ne concernent qu’une partie du service puisque les bureaux du DFSPIP, de son adjoint, du SA, des surveillants PSE, de l’ASS, de la psychologue et de la coordinatrice culturelle sont situés dans un immeuble voisin. Cette séparation, qui devait être temporaire, tend à durer : cette configuration est extrêmement pratique à la fois pour le travail pluridisciplinaire et pour la cohésion d’équipe !
Dénoncées depuis plusieurs années par les personnels, ces conditions de travail quotidiennes sont plus qu’inacceptables et demeurent insupportables.
Nous avons appris, au détour d’un couloir, que le DAP se rendrait samedi 14 avril 2018 en visite à la maison d’arrêt de Montauban. Nous notons que ce déplacement se fera un samedi et qu’il est fort regrettable qu’il ne puisse pas venir rencontrer l’équipe du SPIP, nous lui aurions fait visiter nos locaux avec plaisir et nous lui aurions réservé un accueil mémorable !
La CGT SPIP 82 alerte encore une fois l’Administration sur les risques socio organisationnels que subissent les agents et souhaite remettre l’accent sur notre réalité : que la DISP de Toulouse règle la situation au plus vite !
Nous réclamons des avancées concrètes et rapides sur la question des nouveaux locaux, qu’ils soient adaptés aux conditions d’exercice dans un SPIP .
Dans cette attente, et vu l’urgence, nous exigeons des travaux permettant de rendre un minimum de décence aux locaux actuels.